
Depuis sa création en 1926, Grand Dijon Habitat s’est consacré à la construction de logements à loyers modérés, inscrivant son expertise dans chaque grande étape de l’urbanisation dijonnaise.
Dans les années 1930, l’organisme développe des maisons de ville en bande, puis initie les premiers lotissements, comme celui des Bourroches avec ses 110 maisons jumelées. Les années 1936 voient l’apparition des premiers immeubles collectifs.
Après la Seconde Guerre mondiale, la construction industrialisée marque les années 1950 à 1965, notamment dans le quartier des Grésilles et les cités d’urgence de Greuze. Viennent ensuite les « villes nouvelles » des ZUP entre 1967 et 1973, à Chenôve et Fontaine d’Ouche, suivies des ZAC de Longvic, Talant, Saint-Apollinaire et Mansart entre 1973 et 1980.
Dans les années 1980 et 1990, les projets deviennent plus modestes, intégrés au tissu urbain existant, avec de petites résidences d’une douzaine de logements. Les grands ensembles sont progressivement démolis, et l’ANRU redéfinit les quartiers, les formes d’habitat et favorise la mixité sociale.
Parallèlement, de nouveaux quartiers émergent sur les terrains libérés par les anciennes casernes militaires. En collaboration avec la ville de Dijon et le Grand Dijon, Grand Dijon Habitat diversifie son patrimoine en acquérant des biens immobiliers existants ou en cours de construction privée. Cette stratégie permet de renforcer la mixité sociale dans l’ensemble des quartiers et communes de la métropole dijonnaise.